Raconte-moi la radio

Les territoires d'outre-mer et les colonies

Aspect géopolitique du développement de la T.S.F

A l'aube du XXième siècle, la quasi totalité des informations stratégiques qu'elles soient du domaine du Commerce International, de l'Economie et de la Finance (la Bourse) ou de la Défense sont transportées par les réseaux télégraphiques implantés depuis les années 1850 dans toutes les parties du monde.

Des câbles sous-marins traversent les océans pour relier les différents continents et les régions insulaires et assurer la continuité avec les réseaux terrestres.



Les câbles sous-marins en 1901

En 1900, il est possible d'envoyer un télégramme depuis l'Europe jusqu'au Japon et un négociant en arachide de Dakar peut communiquer avec son client à Paris via le service du télégraphe.

Dans cette même période, on peut dire que l'ensemble des zones peuplées de notre terre sont reliées à un réseau de télégraphe.

De la même façon, les informations boursières de Wall Street sont acheminées jusqu'à Paris Berlin ou Londres par les cables sous-marins qui reposent au fond de l'Atlantique, la première liaison datant de 1866 et le nombre de cables ayant bien augmenté depuis cette époque.

Les grandes agences de presse (Reuter, Havas,...) utilisent le réseau télégraphique pour couvrir les grands événements du monde, pour alimenter un public avide d'informations et assurer la une du lendemain.

Seule ombre au tableau, la France et bien d'autres pays du monde indusrialisé, ne s'est pas résolue à engager des investissements suffisants dans le domaine du cable sous-marin et elle est tributaire des compagnies internationales qui ont le monopole de ces technologies.

Les noeuds de réseaux de ces Compagnies anglo-américaines sont Londres et New-York comme on le voit très bien sur la carte ci-dessus, et les priorités de trafic ne sont pas sans être contrôlées par les gouvernements qui abritent ces Compagnies. Il n'est pas rare de constater, comme cela est de bonne guerre comme on dit dans le langage populaire, que ces Compagnies réservent trop souvent la priorité à leurs nationaux, au grand désavantage des utilisateurs étrangers.

Ajoutons à cela le fait que par ces câbles passent aussi toutes les dépêches des agences de presse et certains peuvent douter du niveau de transparence de l'information reçue.

Enfin, Paris sait quand même en temps quasi réel qu'un volcan est entré en éruption au Chili et qu'un tremblement de terre à causé de nombreux dégâts au Japon alors que quelques décennies avant, les nouvelles auraient mis quelques semaines pour arriver de Buenos -Aires.

Les lignes télégraphiques terrestres

Pour avoir vécu des expériences douloureuses (accidents du travail, épidémies, confrontations aux populations indigènes, difficultés techniques et financières, ...), les techniciens de l'époque savent aussi combien sont difficiles les poses de lignes télégraphiques dans les zones inhabitées où les matériels sont souvent soumis aux caprices du temps et en fin de compte combien sont peu sûres les communications sur de très longues distances.

Il faut savoir par exemple que vers 1910, le réseau de télégraphie terrestre de l'Afrique Occidentale Française (A.O.F.), qui se raccordait aux nombreux cables sous-marins transatlantiques, avait déjà une longueur de plus de 18 000 Km.

Alors, comment répondre à la forte demande de communication dans un environnement qui commence déjà à l'époque à se mondialiser avec une forte expansion du commerce vers nos colonies en Afrique, vers nos territoires d'Extrême-Orient et la Chine, vers Tahiti et la Polynésie, vers nos terres australes encore inexplorées et puis finalement vers le monde entier de Vladivostok à la Terre de Feu.

La T.S.F. arrive

Depuis les premiers essais de transmission sans fil de Marconi (Première liaison transmanche par radio en 1899), la Télégraphie Sans Fil a fait bien des progrès. De puissantes stations d'émission ont été construites aux Etats-Unis, en Angleterre et en France.

Vers 1906, le savant canadien FESSENDEN a même réussi à transmettre pour la première fois la voix humaine au travers de l'éther.

A partir des premiers essais réalisés par Ferrié à la Tour Eiffel dès 1903, de l'installation de la station de télégraphie de LYON-la-DOUA à la veille de la Grande Guerre, et d'une reconnaissance médiatisée de l'intérêt de la radiotechnique, le Gouvernement français, prenait enfin conscience que la constitution d'un réseau radiotélégraphique entre la métropole et nos possessions d'outre-mer présentait un caractère stratégique certain.

En 1911, un plan global de construction d'un réseau mondial de stations de Radiotélégraphie pour nos besoins propres, mais aussi extérieurs est élaborés par une équipe de spécialistes animée par Ferrié.

Il est décidé que la liaison entre la France et nos possessions d'outre-mer se ferait rapidement par voie hertzienne de façon à s'affranchir du câble.

Ainsi vont naitre des stations à Bamako, Tananarive, Tombouctou, mais aussi à Saïgon, Papeete, Cayenne, Fort de France pour n'en citer que quelques unes.

Les premières seront installées juste à la veille de la Grande Guerre.

Cette longue Guerre va presser les scientifiques d'améliorer les technologies de transmission et la fiabilité des liaisons radio.

La guerre terminée, les évolutions techniques vont aller très vite.

En 1922, la France disposera à Sainte-Assise près de Melun, de l'émetteur de radiotélégraphie le plus puissant du monde avec une puissance antenne de 1 000 KW.

Des tests avaient montré que les ondes émises étaient détectables depuis les antipodes et pouvaient même faire le tour de la terre.

Notre pays, avec ses six grands postes (ceux de la Tour Eiffel et de Saint-Pierre-des-Corps (près de Tours), appartenant au ministère de la Guerre, celui de Basse-Lande (près de Nantes) appartenant au ministère de la Marine, ceux de la Doua à LYON et de La Croix d'Hins à Bordeaux, construits par la Guerre et administrés par les Postes Télégraphes et Téléphones et enfin celui de Sainte-Assise) n'a plus aucun problème pour communiquer avec nos territoires éloignés de la métropole et avec bien d'autres pays du monde.

La station Lafayette/Croix d'Hins qui permettait déjà, depuis 1920, des liaisons militaire avec les Etats-Unis, assure en 1924, un tiers des liaisons civiles entre la France et le Continent Nord-américain relayée par 3 stations de radio aux USA et 3 autres en Europe et ceci malgré la concurrence que les dix-sept câbles sous-marins, en service entre l'Amérique du Nord et l’Europe faisaient à la Radiotélégraphie.

Les aspects techniques

A l'inverse de la télégraphie terrestre, le "sans fil" ne demande, en implantation, que quelques mètres carrés de terre et respecte les croyances les plus superstitieuses des autoctones.

L'information peut-être transmise sur de longues distances sans relais intermédiaire, ce qui n'est pas le cas pour la télégraphie terrestre.

Le fil ne peut pas être coupé en dehors de quelques effacement de signaux par temps d'orage.


Les réalisations

Voici quelques exemples de réalisations qui ont permis d'expérimenter en vraie grandeur et d'améliorer rapidement les techniques de transmission radio. ..... une occasion de faire une petite révision de géographie et d'histoire !!!


L'Afrique

Dès 1910, un réseau de communication se met en place en Afrique du Nord. Il s'appuit sur les stations télégraphiques de Bizerte en Tunisie, Fort de l'eau et Oran en Algérie et Casablanca au Maroc. Sous l'impultion du commandant Ferrié, du capitaine Brenot et de bien d'autres pionniers, ce réseau sera par la suite étendu à d'autres stations puis relié vers le sud à Tombouctou puis aux stations d'Afrique centrale Dakar, Konakry, Monrovia, Tabou, Grand-Bassam, Cotonou, Brazaville et Léopoldville.


L'Afrique du Nord


L'Algérie

En 1922, Alger est équipé d'un poste en Ondes Entretenues (300 et 600 m) exploité par les PTT (Alger TSF - indicatif FFA).

La station radiotélégraphique du FORT-de-L'EAU (actuellement BORDJ el KIFFAN) était installée sur un terrain militaire, dans la baie d'Alger, non loin du village de Fort-de-l'Eau, station balnéaire très fréquentée dans les années 60 par les Algérois.

Il existait aussi une station installée à Aïn-el-Turck (indicatif FUK) dans la région d'Oran, qui transmettait plus particulièrement des informations météorologiques et une autre à Oran même (indicatif FUO).

Une station de TSF est opérationnelle à COLOMB-BECHAR dès les années 1925.


La Tunisie

Sous protectorat français dans les années 1920.

Dès 1920, un émetteur était en exploitation à Cap Bon (indicatif FFT) et un autre à Bizerte (FUA).


Le Maroc

Sous protectorat français dans les années 1920.

Le Maroc possède, à cette époque, une station de télégraphie sans fil dans les principales villes : à Rabat (CNF), à Casablanca (CNP), à Mogador (CNY), à Tanger (CNW) et à Fez (indicatif non retrouvé).

Des stations de T.S.F. sont installées aussi dans les villes de garnison comme par exemple Taourirt au Maroc oriental ou Tadla, plus au centre du pays, au sud du Moyen Atlas.


L'Afrique Occidentale Française

En 1922, l'Afrique Française comptait les stations suivantes :

Station Indicatif Type d'ondes Longueur d'ondes Territoire
Conakry FCO OA -SFR 600-2000 Guinée
Dakar FDA OA 600 Sénégal
Port-Etienne FPE - 600 Mauritanie
Rufisque FRU - 600-2000 Sénégal
Tabou FTA OA-SFR 600 Côte d'ivoire

OA = Ondes Amorties    OA-SFR = OA émetteur SFR

En 1939, la Marine Nationale équipe l'Arsenal de Dakar d'un émetteur de télégraphie SFR de 600 m de longueur d'onde.

On retrouve aussi dans la littérature trace d'un émetteur à Loango (FGO) au Gabon.

Une station de grande puissance permettant des liaisons directes avec la métropole (Paris et Croix d'Hins) est construite à Bamako (Mali ex Soudan français) en 1924. Une station de puissance est déjà en exploitation à Tombouctou à cette époque.

Vers 1932, on compte aussi des stations de radiotélégrapie (souvent à ondes courtes) en Mauritanie (St-Louis, Atar, Chinguetti), en Haute Volta (Ouagadougou), au Niger (Niamey, Tahoua, Agades, Bilma) et au Dahomey (Cotonou).

Si ces stations ont pour fonction d'assurer des liaisons pour les services de l'Administration française, elles ont aussi pour mission de transmettre des messages télégraphiques à usage commercial et privé (télégramme).

Souvenons nous simplement que dans les années 1935, il fallait encore de 18 à 25 jours à un courrier au départ de Paris pour être remis à Ouagadougou ou Niamey à son destinataire !

La Télégraphie Sans Fil avait permis de ramener ces délais à quelques heures au maximum !

Les liaisons téléphoniques traditionnelles avaient certes déjà permis des progrès énormes, mais les liaisons sur de très longues distances ne présentaient pas le même niveau de fiabilité et de qualité que la T.S.F..


Le Cameroun

Passé sous mandat français en 1919 suite au traité de Versailles, le Cameroun dispose à Douala au bord du golfe de Guinée d'une station de télégraphie de puissance.


Madagascar et l'Archipel des Comores

Il existe vers 1920 au moins 4 stations dans cette région :

  • Diego Suarez (FDG) au nord de Madagascar (actuellement Antsiranana),

  • Majunga (FJA) sur la côte ouest de Madagascar,

  • Dzaoudzi (FDO) à Mayotte,

  • Mutsamudu (FLU) sur l'île de Ndzuani-Anjouan aux Comores

  • Mauritius (BZG) à l'Ile Maurice - Emetteur anglais

La Radio Diffusion Nationale - Radio Tananarive - émet à partir d'avril 1931.


L'Extrême-Orient


L'Indochine

Avant la mise en place de liaisons hertziennes, il n'y avait pas d'autres moyens pour notre pays de communiquer rapidement avec nos colonies d'Indochine que de louer des câbles sous-marins appartenant à des Compagnies étrangères.

Pour remédier à cette insuffisance, dès 1911, M. Serraut, alors gouverneur général de l'Indochine française, faisait décider la construction à Saïgon (actuellement Ho Chi Minh-Ville - Vietnam) d'un grand poste de T. S. F. en communication directe avec la métropole.

Le matériel est immédiatement commandé. Sur le port de Marseille, dans des caisses, un émetteur "à étincelles" de 50 kW construit par la S.F.R. est en instance de départ pour Saïgon.

Nous sommes à la veille de la Grande Guerre.

Requisitionné par l'autorite militaire, ce matériel sera installé à Lyon-la-Doua.

Après la guerre, les travaux sont repris à Saïgon.

Le premier boulon des pylônes du nouvel émetteur sera posé par le maréchal JOFFRE à la fin de l92l, lors de son voyage en Extrême-Orient.

Le ler janvier 1924, M. Albert SARRAUT, ministre des Colonies, inaugure par un échange de messages, la première station de T.S.F. construite en lndochine à Phu-Tho à 4,5 km à l'Ouest de Saïgon pour le poste émetteur et à Thang-Phu, à 20 km au N-E pour le poste récepteur.

Fourni par la Compagnie Générale de T. S. F., l'émetteur sera identique à celui installé à Bordeaux-Croix d'Hins à la même époque. Sa puissance sera aussi la même : 500 kilowatts-antenne. Il sera en liaison avec le poste français. La distance qui sépare les deux installations est de plus de 10 000 km. Malgré des conditions climatiques qui pouvaient être difficiles, la communication pourra être assurée dans de bonnes conditions.

Il existait aussi un émetteur à Tourane ( Da Nang) - indicatif FLT et à Cap-Saint-Jacques (Vung Tau) - indicatif FCA et à Poulo-Condor.

Une station de grande puissance était en service à Hanoï dès 1910. Hai Phong avait aussi un émetteur (Kien-An - indicatif FKA).


La Chine

Shanghai

La France possède en 1920, à Shanghai, une station de télégraphie (Shanghai-Zikawei) Indicatif FFZ.


Les INDES


Les colonies françaises d'Océanie

La France possède au début du siècle dernier plus de 120 îles en l'Océanie dont les plus grandes sont Taïti en Polynésie et la Nouvelle Calédonie aux antipodes de notre pays.

La mise en place de liaisons télégraphiques "sans fil" représente un enjeu stratégique important pour s'affranchir du cable sous-marin exploité le plus souvent par des sociétés anglaises.

La Polynésie Française

Une station de télégraphie sera installée à Papeete à Taïti et fonctionnera dès fin 1915 (indicatif FOP)

En 1949, L'Administration des PTT fait installer par la SFR, un émetteur Thénieux Graphie-Phonie.

La fréquence utilisée était de 14 m de longueur d'onde, onde la plus courte que pouvait réaliser un tel matériel.

La liaison était difficile à certaines heures, car l'arc de grand cercle passant par Papeete et Paris (chemin le plus court - 18 000 Km) passe près du Pôle Nord et la liaison subissait de ce fait à certaines heures des perturbations magnétiques importantes.

La Nouvelle Calédonie

Un émetteur est en service en 1920 à Nouméa. (Nouméa-Sémaphore - indicatif FQN).

La Guyane

A plus de 7000 Km de Paris, la Guyane était reliée par radio à la métropole sans doute dès les années 1920 (date à confirmer).

Une installation était opérationnelle à Cayenne. Un - ou plusieurs - pylone de 100 m de hauteur surplombait à cette époque les établissements de l'hospice civile comme l'atteste la carte postale ancienne ci-dessous.

L'indicatif de cette station n'a pas été retrouvé au cours des recherches faites par le webmaster.



Cayenne vue du haut des antennes
de la station de radiotélégraphie

Le Suriname

Bien que ne faisant pas partie de nos territoires d'outre mer, il est intéressant d'évoquer dans cette page la présence de la radio dans un pays voisin de la Guyane française, connu sous le nom de Guyane néerlandaise et appelé Suriname depuis son indépendance en 1975.

Ce territoire, riche en ressources minières et en métaux précieux, fut exploité dès 1915 par une compagnie américaine pour fournir de la bauxite en grande quantité.

On peut, sans risque d'erreur historique, imaginer qu'il fut alors décidé d'investir à Paramaribo capitale du pays, en vue de construire une station de radio de grande puissance pour relier ce pôle minier important aux gestionnaires internationaux.

Cette installation, implantée sur la côte nord du Brésil, devait sans doute être relié au réseau américain de radiotélégraphie exploité par la US-Navy en direction des Caraibes (le Havana-Key West System) et installée à Key Point en Floride. Il assurait une liaison fiable avec Panama, Cuba et Porto-Rico pour gérer et sécuriser le trafic maritime important qui transitait par le canal de Panama.

La carte postale ci-après datée de 1911, montre une vue des antennes de la station de radiotélégraphie implantée à Paramaribo. Indicatif de la station : ZPH



La station radio de Paramaribo en 1911

Les Antilles françaises

La TSF a joué aussi très tôt un rôle important dans les colonies française d'Amérique (Martinique Guadeloupe, Guyane, St Pierre et Miquelon), comme on disait au début du siècle dernier.


E.C. Armées
Station "La Verdure"

Une des premières applications de la TSF avait été en effet l'aide aux populations sinistrées de la Martinique lors de l'éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902 qui avait rayé de la carte la capitale Saint Pierre.

Rappelons que lors de cette éruption, tous les câbles télégraphiques sous-marins entre La Martinique et le Réseau Caraïbe avaient été rompus entre le 23 avril et le 5 mai avant même la destruction de la ville de Saint Pierre, le 08 mai 1902.

L'île se trouve ainsi complètement isolée à un moment où elle a le plus besoin de secours.

Le capitaine Ferrié est missionné pour établir une liaison radio entre la Martinique et La Guadeloupe.

En deux semaines il rassemble le matériel nécessaire et embarque à Bordeaux pour les Caraïbes accompagné de Monsieur MAGNE inspecteur des Postes et Télégraphes et du Lieutenant MOUNIER.

Ils installent deux stations de 120 W, l'une à Beauséjour sur la presqu’île de la Caravelle (longue presqu'île de la Martinique située sur la côte atlantique, commune de La Trinité), et l'autre à la Verdure près de Pointe-à-Pitre/Le Gosier (Guadeloupe) distante de 180 Km.

La liaison est rapidement opérationnelle. Elle permettra d’organiser les secours et de venir en aide à la population sinistrée de la Martinique.

Ce succès technique attirera l'attention des Autorités françaises et en particulier du Ministre de la Guerre qui missionnera Ferrié pour développer en France la "TSF Militaire".

Après la Grande Guerre, vers 1920, une station de télégraphie de puissance est construite à Fort de France (indicatif FKQ).

En 1948, le Centre PTT de Fort-de-France est modernisé. L'équipement est composé d'un ensemble Thénieux-Phonie et d'un aérien en losange installé par la SFR.

Ce chantier fut à l'origine d'un évènement particulièrement tragique : Monsieur Le Calvez, alors Ingénieur en Chef des PTT, fut envoyé sur place pour réceptionner les travaux. Pour son retour en France, il prit un hydravion qui s'écrasa en mer près des îles Canaries.


Les régions du globe sous mandat français

Une station de T.S.F. est installée à Beyrouth dans les années 20.

Sources :

  1. Le premier livre de l'amateur de TSF - Josef Roussel - Edition 1922
  2. Le mémoire personnel de Monsieur Lucien GOBERT, Ingénieur à la SFR, responsable de nombreux chantiers de constructions neuves.
  3. Encyclopédie par l'image - La T.S.F. - Librairie Hachette - Paris
  4. La Télégraphie Sans Fil - L. Fournier - Librairie Garnier Frères - Paris Edition 1912
  5. Le Général FERRIE et la naissance de la TSF en France - Ouvrage du centenaire - Progrès et Science N° spécial 1968

Un grand merci à mon collègue Thierry GOBERT qui m'a fait copie du mémoire personnel de son Père dont le titre "La Grande Vadrouille ou la carrière d'un ingénieur du Service des Travaux Extérieurs de la CSF" laisse imaginer la richesse du contenu.


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