Dynamo ScienceMuseum London

Dynamo industrielle - vers 1900
ScienceMuseum - London

Cette dynamo de puissance moyenne (environ 1,5 m de longueur d'axe) a été fabriquée en Angleterre avant 1900.

La photo de gauche montre l'ensemble de la machine. On distingue très bien les bobinages de l'inducteur (en noir), le circuit magnétique (en rouge) et le rotor qui était entraîné par une courroie (poulie à droite).

La photo de droite montre le collecteur et les balais.

Le collecteur est constitué d'un ensemble de lames de cuivre (ou alliage de cuivre) collées sur un noyau isolant (matériau composite à base de résines phénoliques) et réliées aux bobines de l'induit par une soudure.

Une frette en bout de collecteur évite l'éclatement des lames sous l'effet de la force centrifuge, lorsque la machine est en fonctionnement (survitesses possibles en cours d'exploitation de la machine).

Rappelons que le collecteur de la dynamo a pour fonction d'inverser périodiquement le sens du courant rotorique pour produire du courant continu.

Chaque lame est isolée électriquement de la suivante.

La machine est consue pour que la différence de tension entre deux lames successives reste limitée, ceci afin d'éviter des amorçages d'arcs lorsque les balais passent d'une lame à la suivante.

Ces amorçages d'étincelles qui peuvent se produire lorsque le callage des balais n'est pas correct peuvent conduire à une destruction rapide du collecteur.

Sur les machines de forte puissance, les balais sont souvents montés sur un système mobile qui permet un callage angulaire et permet de les positionner exactement sur la "ligne de neutre" du collecteur, qui minimise la production d'étincelles.

Sur cette machine, les balais sont constitués de lames souples en laiton dont la pression sur le collecteur est maintenue constante par des ressorts, visibles en bas de l'image.

Les machines plus récentes ont été équipées de balais en graphite (ou alliage graphite-cuivre), matériaux meilleur vis à vis de l'usure du collecteur par frottement.