Raconte-moi la radio
Les chargeurs domestiques pour poste de TSF
Souvenez-vous que, dans les années 25, les premiers postes de TSF étaient des "postes à batteries", c'est à dire fonctionnaient grace à deux batteries : une batterie de chauffage (4 V) et une batterie de tension plaques (80 à 120 V).
Le particulier qui possèdaient un tel poste devaient recharger périodiquement ces batteries. Pour ceux qui avaient le secteur, il était possible de charger ces batteries au moyen d'un chargeur que l'on pouvait acheter tout équipé dans le commerce.
L'appareil présenté ci-contre, redresse le courant du secteur à l'aide d'une valve (diode thermo-ionique).
La valve utilisée ici redresse les 2 alternances (valve bi-plaques) comme en ateste les 2 plaques visibles sur la photo.
Un transformateur logé dans la partie basse de la boite en ébonite abaisse la tension du secteur à 4 volts pour la partie basse tension et ajuste à 80 volts pour les batteries de plaques
Les bornes de sortie délivrent une tension de 4V pour la charge des batteries de chauffage et de 80 à 120V pour la batterie de plaques.
Un inverseur permet de charger alternativement l'une ou l'autre des batteries.
Cet autre type de chargeur comporte 2 lampes.
Celle de gauche est une valve biplaques qui redresse le courant.
Celle de droite est une régulatrice qui contrôle le courant de charge, facteur important pour la performance des batteries d'accumulateurs.
Ce régulateur a un filament de fer enfermé dans une ampoule à atmosphère d'hydrogène. La caractéristique de ce composant évite au courant de charge de prendre des valeurs trop grandes ce qui nuirait à la durée de vie de la batterie en charge.
Il existait bien d'autres types de chargeurs à lampes.
Celui là par exemple comporte lui aussi 2 lampes.
Le transformateur est disposé dans la partie inférieure entourée d'une tôle ouvragée, très typique des années 1920/1930.
Le dessus est en ébonite. Les matières plastiques de synthèse n'existent pas encore à cette époque.
Les 2 lampes sont disposées à l'extérieur pour assurer leur refroidissement.
Celle de droite est la valve qui redresse le courant.
Celle de gauche est la régulatrice qui contrôle le courant de charge.
On distingue très bien le filament de fer enfermé dans l'ampoule à atmosphère d'hydrogène.
Un ampèremètre permet de mesurer le courant de charge.
Autre conception pour un appareil de plus forte puissance.
L'image ci-contre montre l'intérieur d'un chargeur de marque VOLTOX.
Dans cet appareil, le courant alternatif basse tension est redressé par une valve double alternances (grosse lampe au milieu), puis régulé par des lampes régulatrices (lampes à droite et à gauche). La tension de sortie est adaptable en fonction des batteries à charger de 4 à 12 V.
Cet appareil pouvait servir à charger indifféremment les batteries pour le poste de TSF ou celles de la voiture.
Il était enfermé dans une boite en tôle aérée de façon à permettre un bon refroidissement en fonctionnement.
Noter les supports en amiante qui laissent penser que l'appareil devait fortement chauffer en marche. Le rendement importait peu à l'époque !